Dependence potential and abuse liability of nicotine replacement therapies

Abstract

Some abstinent smokers develop withdrawal symptoms when they stop using nicotine gum or when placebo is substituted; thus, physical dependence on nicotine gum does occur. Some smokers also use nicotine gum beyond the recommended period; thus, behavioral dependence on the gum occurs. Many (7–41 %) smokers misuse nicotine gum by smoking cigarettes and chewing the gum concurrently. Among smokers who stop using the gum, many (35–90 %) do not stop gum use by the recommended 3 months, and a substantial percentage (13–38 %) persist in gum use for 1 year. Among quitters, long-term use of nicotine gum appears to be greater than that of placebo gum. If rapidity of onset and frequency of use are determinants of dependence potential, then nasal sprays and aerosols but not nicotine patches should have dependence potential. There are no reports of misuse of the gum by non-smokers; thus, the gum appears to have little if any abuse liability.

Résumé

Responsabilité de l'abus dans la dépendance aux produits nicotinés de substitution. Certains ex-fumeurs développent des symptômes de sevrage quand ils cessent d'utiliser un chewing-gum à la nicotine ou quand un placebo lui est substitué. Ainsi voit-on bien apparaître une dépendance physique au chewing-gum à la nicotine. Quelques fumeurs aussi se servent de cette gomme au-delà de la durée recommandée. On peut donc également observer une dépendance comportementale pour la gomme. Beaucoup de fumeurs (7–41 %) se servent de la gomme à la nicotine d'une manière inappropriée en consommant des cigarettes de façon concomitante. Parmi les fumeurs qui abandonnent la gomme, beaucoup (35–90 %) ne se conforment pas à la durée d'utilisation recommandée de 3 mois, et une proportion notable (13–38 %) continue jusqu'à 1 an. Parmi ceux qui arrêtent la gomme, l'utilisation au long cours apparaît plus fréquente pour celle qui contient de la nicotine que pour le placebo. Si la rapidité d'action et la fréquence d'utilisation sont des facteurs déterminants pour la dépendance, les sprays par voie nasale et les aérosols devraient comporter un risque de dépendance, mais non les patches de nicotine. Aucune observation d'usage inapproprié de gomme n'a été rapportée chez les non-fumeurs. Par conséquent, la gomme elle-même ne semble guère avoir de responsabilité, pour autant qu'elle en ait, dans l'abus du produit nicotine de substitution.