Objective: Smoking cessation counseling practices may differ between physicians who smoke and those who have quit or never smoked.
Method: Of 917 general practitioners (GP) in Montreal mailed self-report questionnaires in 2000 and 2004, 610 provided data on their smoking status and counseling practices.
Results: Seven percent were current smokers, 32% were former smokers, and 61% were never-smokers. Current smokers were more interested than never- or former smokers in learning about counseling methods (64%, 56%, 45%, respectively; p = 0.018). In multivariable analyses, current smokers were less likely than never-smokers to ascertain the smoking status of their patients (OR 0.6, 95% CI 0.2-1.6); to provide advice on how to quit (OR 0.6, 0.3-1.3); and to provide complete cessation counseling coverage (OR 0.5, 0.2-1.1). Former smokers were more likely to provide adjunct support (OR 1.5, 1.0-2.4).
Conclusion: GP smoking status was associated with the content of their cessation interventions with patients who smoke. Taking physician smoking status into consideration in the design of cessation training programs may improve cessation counseling interventions.
Objectif: Déceler les différences éventuelles dans les pratiques de counseling en abandon du tabac des médecins qui fument et de ceux qui ont arrêté ou qui n’ont jamais fumé.
Méthode: Sur 917 omnipraticiens de Montréal à qui nous avons posté des questionnaires d’auto-évaluation en 2000 et en 2004, 610 ont fourni des données sur leur usage du tabac et leurs pratiques de counseling.
Résultats: Sept p. cent des répondants étaient des fumeurs actuels, 32 % étaient d’anciens fumeurs et 61 % n’avaient jamais fumé. Les fumeurs actuels étaient plus intéressés par l’apprentissage des méthodes de counseling que les répondants n’ayant jamais fumé ou ayant cessé de fumer (64 %, 56 % et 45 %, respectivement; p=0,018). Selon une analyse multivariée, les fumeurs actuels étaient moins susceptibles que les répondants n’ayant jamais fumé de vérifier si leurs patients fumaient ou non (RC = 0,6, IC de 95 % = 0,2–1,6); de donner des conseils sur l’arrêt du tabac (RC = 0,6, 0,3–1,3); et de proposer des services complets de counseling en abandon du tabac (RC = 0,5, 0,2–1,1). Les anciens fumeurs étaient plus susceptibles de proposer des services complémentaires (RC = 1,5, 1,0–2,4).
Conclusion: L’usage du tabac par les omnipraticiens était associé à la nature de leurs interventions auprès des patients fumeurs. En tenant compte du tabagisme des médecins dans la conception des programmes de formation en abandon du tabac, il serait possible d’améliorer les interventions de counseling.